Raymond Hostie décédé à Louvain en 1999 à l'âge de 79 ans.
En 1978, l'ère des pionniers se termine. EATA a un statut : ses actes constitutionnels ont été approuvés et sont en cours de mise en œuvre. Elle bénéficie d'un nombre croissant de
Membres européens reconnus par l'ITAA. Il dispose d'une assise financière solide grâce aux cotisations des membres et aux bénéfices des conférences annuelles.
En tant qu'association entièrement autonome, elle est en contact régulier avec l'ITAA. Le Conseil est composé d'une vingtaine de membres provenant de 10 pays. Ils se réunissent trois fois par an pendant deux jours complets.
L'organisation des examens européens devait permettre aux candidats d'utiliser leur langue maternelle : ils n'auraient plus à rédiger leur examen écrit en anglais, à traduire des enregistrements audio avant l'examen oral, ni à tâtonner des mots ou des phrases au milieu d'un examen.
A la demande expresse du Conseil, l'ITAA a chargé un EATA membre à l'organisation et à la surveillance des examens européens : premier Michael Reddy (1976-1980), suivi plus tard par Birger Gooss (1980-1982) et Antoinette de Mol (1982-1984).
De nombreuses revues d'AT en Europe ont démarré avec succès. Elles prouvent leur vitalité et témoignent de l'intérêt scientifique des membres : Actualitées en AT (français), Strook (néerlandais), Neues in der TA (allemand), Rivista de AT et Neopsyche (italien), Transactions et ITA News (Britanique).
Relation entre EATA et l'ITAA était une préoccupation majeure dans les années 1978 – 1980. Au niveau de l'amitié et de la coopération professionnelle, ces relations ont toujours été efficaces et stimulantes. Des points de vue divergents sont apparus dès que nous avons abordé les questions de principes ou de structure et ont nécessité des efforts continus. Aujourd'hui, nous assistons aux résultats : un partenariat EATA-Conférence ITAA.
Texte tiré d'un article du EATA Bulletin d'information 1984
